Lorsqu'on découvre
les ouvres de Jean-François de FAYS,
on est d'abord frappé par leur simplicité et leur pureté,
qui les rapprochent de l'abstraction la plus intransigeante.
Pourtant, à y regarder de plus près, n'est-ce pas un animal, une forme humaine, un fragment de paysage qui se détachent du fond blanc de la feuille ?
Jean-François de Fays détourne à sa manière la technique de la gravure ; au passage successif de la plaque dans les bains d'acide, au lent travail à la pointe et au brunissoir, il préfère le geste spontané, le surgissement instantané de la forme. " Comme un chasseur de papillon, j'essaye
de capter les accidents et je les ...
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Vous avez dit monotypes?
Les monotypes sont des gravures réalisés en un unique exemplaire.
Ce sont des gravures par ...
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The works of Jean-François de Fays are visions, visions of still
life, landscapes and skies.
These prints are a succesful integration of forms, colors, movements and
textures to challenge thoughts on the part of the viewer.
They make lovely indications of the possibilities for
dreams and new concepts.
His brillant efforts at new directions challenge.
His color range is generally those of nature : sky, ground, water and
sand.
Using a rectangular image, he breaks the normal format.
The work is calm and tender and reassuring.
William Wharton
2004 ( author of the novel : Birdy )
Le peintre est un chasseur chassé par ce qu’il
chasse. Sachant chasser, il traverse ce qu’il n’atteint pas.
Cerné, cernant ; devin deviné ; frôleur frôlé ;
filé, filant.
La peinture est comme une femme, tissée d’infini et de terre lourde,
aux cheveux d’or et de lin, accessible par la petite porte de service,
là où l’on laisse armes et chevaux pour rentrer dans l’infini
labeur.
Entre-temps et entre deux, il y a des poudroiements, des risées d’été,
des froissements de soie, un érotisme de coursive.
J Fde Fays
Je suis musicien:
j’ai écrit de la musique contemporaine,
je joue de la flûte et je construis moi-même des flûtes en
terre cuite pour mon plaisir et celui des enfants.. Cela vaut peut-être
une certaine affinité avec les rythmes et les timbres.
Les timbres, ce serait le sens du jeu avec la couleur. Comment les couleurs
s’aiment ou se détestent, se rapprochent, conversent, se bagarrent,
se fuient.
Les rythmes, ce sont des jeux entre des formes précises, qui se répondent
dans l’espace de la toile comme les motifs musicaux se répondent
dans le temps d’une œuvre. Pour cela, il faut un...
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